L’Accident Ischémique Transitoire, abrégé AIT, est un trouble du système cérébral se caractérisant par un arrêt temporaire du flux sanguin partant du cœur vers le cerveau. Contrairement à l’accident vasculaire cérébral, il ne laisse aucune séquelle et n’est généralement pas mortel, mais peut être le signe d’un dysfonctionnement du système cardiovasculaire. Quels sont les symptômes et les causes de cette maladie ? Comment la prévenir et comment la traiter ? Pour tout savoir sur l’AIT, lisez cet article.
Les symptômes
Les symptômes d’un AIT sont identiques à ceux d’un AVC. La différence est que cette altération ne dure que de 2 à 45 minutes. Passé ce délai, la personne peut se relever et retrouve pleinement ses fonctions motrices. Cependant, cette dernière doit impérativement se rendre à l’hôpital le plus proche pour une auscultation. La fréquence d’un AIT est variable. Un individu peut être victime de ce malaise plusieurs fois dans la journée ou seulement 3 fois en une année. Cela dépend généralement de son mode de vie. D’une manière générale, voici les symptômes d’un AIT, quelques secondes avant l’évanouissement :
- Sensation extrêmement diminuée d’une partie du corps
- Difficulté à parler
- Troubles de la vision
- Vertige
- Faiblesse ou paralysie d’un côté du corps (visage, bras ou jambe)
Les causes
Tout comme les symptômes, les causes d’un AIT sont similaires à celles d’un AVC. Ce malaise est dû à la formation d’un caillot sanguin ou un dépôt lipidique d’athérosclérose en provenance du coeur ou d’un vaisseau sanguin. Ce caillot entrave la circulation sanguine, ce qui entraîne une embolie (l’obstruction d’une artère cérébrale).
Les facteurs de risque
Les facteurs de risque de l’AIT sont nombreux. On peut citer :
- Un taux de cholestérol anormalement élevé
- Une hypertension artérielle
- Le tabagisme
- L’alcoolisme
- La consommation de substances psychotropes
- L’obésité
- La sédentarité
- Le diabète
- La dépression
- Les maladies cardiaques
- Les problèmes de coagulation
- La prise d’un médicament à base d’œstrogène
Conséquences d’un AIT
Après un AIT, la personne en question reste certes stable physiquement, mais risque d’être victime d’un AVC, dans un futur plus ou moins proche. Voilà pourquoi, il est indispensable de se rendre à l’hôpital pour un diagnostic ainsi qu’une IRM et un scanner, en option, afin d’identifier l’éventuelle présence ou l’absence d’hémorragie cérébrale.
Le traitement pour prévenir un AIT
Il existe 3 types de traitement pour prévenir un AIT ou y remédier:
- La prise de médicaments pour contrôler la tension artérielle, pour abaisser le taux de cholestérol ou pour diminuer le risque de coagulation du sang
- Le contrôle des facteurs de risque
- L’opération chirurgicale suivie de la pose d’un stent
Les médicaments à prescrire
Lorsqu’une personne est classée parmi les individus à haut risque, celle-ci est invitée à prendre un médicament pour réduire la coagulation du sang. Cela peut être un antiplaquettaire ou un anticoagulant.
Ce qu’il faut savoir sur les médicaments antiplaquettaires
Cette famille de médicaments regroupe l’aspirine, un combiné d’aspirine et de dipyridamole, le clopidogrel ou un combiné d’aspirine et de clopidogrel. Les recherches montrent que la prise de médicaments à base de clopidogrel et d’aspirine permettrait davantage de réduire les risques d’AVC que la prise d’aspirine.
Quelques chiffres
Des études démontrent qu’on recense environ 400.000 personnes victimes d’AIT tous les ans en France. 5 % des personnes qui ont été sujettes à ce trouble épisodique, et qui n’ont pas été prises en charge en urgence, ont été atteintes d’un AVC 48 heures suivant le malaise. Les statistiques démontrent aussi que la prise de médicaments anticoagulants sans surveillance entraîne 17.000 hospitalisations chaque année.
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