Le taxi et le VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) sont des moyens de transport qui n’ont pas la même qualité de service. Si le service d’un taxi est déjà très connu par le public, celui du VTC est apparenté à celle de voiture de remise et les fiacres du XVIIème siècle. C’est seulement en 2009 que l’État a apporté une précision sur la voiture dite « de grande remise » qui prend aussitôt après le nom de VTC.

Les caractéristiques d’un VTC

Le véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC) doit répondre aux caractéristiques suivantes (sauf pour les voitures hybrides et électriques) :

‒ la voiture doit disposer de 4 à 9 places avec le chauffeur et d’une ancienneté qui ne doit pas excéder les 7 ans ;

‒ il doit avoir au moins 4 portes et une dimension minimale de 1,70 mètre de large et de 4,5 mètres de long ;

‒ son moteur doit avoir une puissance nette d’au moins 84 kW (115 chevaux).

Le métier de conducteur de VTC est classé parmi les activités artisanales de prestations de services. Il est généralement le propriétaire de son véhicule de service, mais peut également travailler comme salarié d’une société de transport.

Pour devenir conducteur de VTC, il faut que la personne soit titulaire d’un permis B d’au moins depuis 3 ans, de bonne condition physique pour conduire, formée aux premiers secours, et bénéficie d’une formation de 250 heures. Une carte professionnelle lui est délivrée à la fin de la formation, après un test.

Le service d’un VTC est considéré comme haut de gamme. Parmi les heures de formation, on apprend au chauffeur la façon de bien traiter les clients.

Un VTC ne peut pas prendre des client dans la rues. Il peut stationner dans des lieux publics, mais la durée de stationnement ne doit pas excéder 1 heure. Pour demander le service d’un VTC, contrairement à celui d’un taxi, le client doit effectuer au préalable une réservation. Le conducteur est libre d’appliquer le tarif qui le convient.

Contrairement aux taxis, il n’y a pas de signe particulier pour identifier un VTC dans la rue.

Le chauffeur de taxi

Le chauffeur de taxi a le statut d’un employé d’une société de transport ou même d’un locataire. Mais il peut également travailler à son propre compte, ce qui est plus intéressant.

Pour devenir chauffeur de taxi, on doit être titulaire d’un certificat d’une capacité professionnelle (CCPCT), délivré par le Préfecture et d’une carte professionnelle. Il doit par la suite acheter, louer à une entreprise ou faire une demande de licence ADS (autorisation de stationnement).

Il y a des parkings réservés exclusivement aux taxis : à proximité d’une gare ou d’un aéroport, dans des lieux publics. Le chauffeur de taxi peut aussi prendre des clients qui le hèlent dans la rue. Le tarif d’un taxi est fixe, déterminé selon la distance à parcourir, l’heure et la durée du parcours, à l’aide d’un compteur.

Est-il possible pour un chauffeur de taxi de devenir conducteur de VTC ?

Il est tout à fait possible pour un chauffeur de taxi de devenir un conducteur de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC), voire cumuler les deux fonctions, à un certain nombre de conditions.

La première chose à faire est d’obtenir une carte professionnelle VTC, à demander auprès de la Préfecture. Il doit évidemment avoir une justification d’avoir pratiqué l’activité professionnelle de conducteur de transport de personne. Il doit également choisir son statut juridique : auto-entrepreneur, ou créer sa propre société (EURL ou SASU) et s’inscrire obligatoirement dans le registre des VTC.

Le chauffeur de taxi qui veut se reconvertir en conducteur de VTC doit suivre une formation courte de 14 heures dans un centre agréé. Il doit la renouveler tous les 5 ans. Cette formation a pour objectif d’acquérir des capacités commerciales, linguistiques (apprentissage du français et de l’anglais), des réglementations des transports et des rappels des codes de la route utiles, dont les règles à respecter pour exercer le métier de conducteur de VTC.