Les soigneurs ont recours à un véhicule personnalisé pour assurer de façon optimale le transport et l’évacuation d’une personne vers une structure de soins plus adaptée. Cela peut être un véhicule roulant sur route ou aérien (avion ou hélicoptère ambulance). Sachez qu’un transport sanitaire est différent d’un transport ordinaire. Précisément pour le transport sanitaire terrestre, il y a des exigences requises et spécifiées par la norme AFNOR « NF EN 1789 » concernant la conception et la performance des équipements pour le transport des patients.

À chaque patient, un type de véhicule approprié

Un patient a besoin d’un transport pour se déplacer pour une consultation ou une évacuation. Le choix du véhicule pour un tel déplacement ne relève pas de son choix s’il envisage d’être remboursé. C’est le médecin qui détermine le mode de transport adapté en fonction de son état et de sa situation. Les Ambulances Malone offrent des services de transport sanitaire dans les 12^e, 13^e et 14^e arrondissements parisiens. Cette société d’ambulance propose des moyens de déplacement et avec les équipements appropriés, adaptés à tous les patients.

Équipements d’un véhicule ambulancier

Les niveaux d’exigence ne sont pas les mêmes pour les véhicules servant à transporter des patients. Si une simple trousse de secours taxi est exigée pour les taxis conventionnés CPAM et les VTC, les équipements sont plus pointus pour les véhicules ambulanciers.

Que dit la norme « NF EN 1789 » ?

À noter que les véhicules ambulanciers sont classés en 3 catégories :

– L’ambulance de type A : Ambulance de secours et de soins d’urgence (ASSU), elle est conçue et équipée pour des patients avec un état de santé stable ;

– L’ambulance de type B : Voiture de secours aux asphyxiés et blessés (VSAB), elle est équipée pour pouvoir donner les premiers soins et la surveillance du patient pendant son transport vers un centre hospitalier ;

– L’ambulance de type C : elle dispose des équipements pour des soins intensifs et surveillance du patient.

Une ambulance fait partie de ce qu’on appelle VASP (véhicule automoteur spécialement aménagé) destiné à un usage spécifique.

Lorsque les ambulances sont en mission, elles sont équipées d’avertisseurs sonores (sirène à deux tons pour le SAMU et le SMUR, trois tons pour les ambulances privées) et lumineux (gyrophare bleu).

Les équipements d’une ambulance doivent se conformer aux exigences de la norme « NF EN 1789 » pour assurer un minimum de confort aux patients tout au long du transport. La norme établit une longue liste quant aux équipements obligatoires pour chaque type d’ambulance. Ces exigences sont différentes d’une catégorie à une autre. Quel que soit le type, les équipements obligatoires pour une ambulance, sont :

– Les équipements de relevage et de brancardage : Brancard et support brancard pour des patients en position allongée, une chaise portoir pour un patient en position assise.

– Les équipements d’immobilisation (colliers cervicaux, attelles à dépression pour les membres supérieurs et inférieurs.

– Les équipements de respiration et de ventilation.

– Les équipements de bandage et matériel d’hygiène

– Les équipements de diagnostic (tensiomètres manuel et automatique).

– Les équipements d’urgence et de réanimation (Défibrillateur avec enregistrement ECG).

– Les équipements de protection et de sauvetage.

Équipage d’une ambulance

Pour un véhicule sanitaire léger, le chauffeur doit être titulaire d’un diplôme d’État d’ambulancier ou d’un certificat de prévention et secours civiques de niveau 1 (DEA ou CCA).

Un véhicule de catégorie A et C a besoin de deux personnes dont l’une a une qualification pour assurer des secours d’urgence (DEA ou CCA). Le SMUR qui est une ambulance de type C doit avoir comme équipage un médecin et un infirmier urgentiste.

Pour un véhicule de catégorie B, il faut au moins deux personnes dont l’une est titulaire d’un diplôme d’État d’ambulancier ou d’un certificat de prévention et secours civiques de niveau 1.