Personne n’est à l’abri d’une chute, surtout les femmes enceintes. Selon la gravité d’une chute, les risques encourus par la mère et par le fœtus peuvent être très dangereux. Découvrez dans cet article tout ce qu’il faut savoir sur les chutes durant la grossesse, à savoir les dangers encourus et les précautions à prendre.

Quelle est la gravité de la chute ?

La conséquence d’une chute dépend principalement de sa nature et de sa gravité. Avant de déterminer les risques encourus, il est alors important d’évaluer la nature et la violence de la chute. À part cela, il faut également prendre en compte la manière de tomber, le point d’impact ainsi que le matériau sur lequel la future mère est tombée. Il faut savoir que les chutes légères ne provoquent aucun traumatisme grave, tandis que d’autres incidents plus importants peuvent gravement nuire à la santé de la mère et à celui du fœtus. Dans ce deuxième cas, les proches de la femme enceinte devront faire preuve de réactivité et contacter les urgences, un médecin ou appeler une ambulance pour un transport vers l’hôpital ou un autre centre de santé.

Bien que la chute ne nécessite pas forcément un transport d’urgence, la victime doit impérativement consulter un médecin pour faire un bilan de santé précis et des conséquences de l’accident.

À quel stade de la grossesse êtes-vous ?

Sachez que la gravité des risques d’une chute dépend également du terme de la grossesse. Voici les risques encourus par le fœtus lors d’une chute selon les périodes de grossesse.

Les risques pour une chute pendant le premier trimestre

Il faut savoir que si la mère a fait une chute ou a été percutée durant le premier trimestre de grossesse, les risques encourus sont réduits. Cela vient du fait qu’à ce stade, le fœtus est protégé par le liquide amniotique ainsi que les parois utérines et abdominales. Grâce à cette protection naturelle, le bébé ne sentira ni les secousses ni les différents chocs extérieurs que subit sa mère.

À ce stade, le risque d’avortement suite à une chute reste minime. Néanmoins, il est toujours conseillé de consulter un gynécologue pour surveiller la santé du fœtus.

Les risques pendant le deuxième trimestre

Lorsque la mère entre dans le deuxième trimestre de grossesse, les chutes et autres coups sur le ventre font plus mal et risquent de nuire à la santé du bébé. En effet, les conséquences d’une chute peuvent être nombreuses à ce stade de la grossesse :

• • Accouchement prématuré ;

• • Rupture utérine ;

• • Décollement du placenta et bien d’autres.

Les conséquences sont les mêmes durant le troisième trimestre. En cas de chute dangereuse ou de compression, le bébé peut même subir un traumatisme direct, ce qui peut entraîner sa mort ou celle de la mère.

C’est pour cela qu’il est impératif de prendre rendez-vous régulièrement chez un médecin ou un gynécologue pour un suivi détaillé de la grossesse. À savoir que c’est durant le deuxième et le troisième trimestre que les risques de chutes sont les plus élevés.

Les précautions à prendre

Même si une chute paraît anodine, mieux vaut être prudent et se rendre de toute urgence chez un médecin pour un bilan complet. Ce professionnel de la santé est en mesure de réaliser un bilan du traumatisme et de vérifier que la grossesse se déroule dans les meilleures conditions. Il peut également s’assurer que la poche des eaux n’est pas percée lors de la chute.

Afin de prévenir les risques de chute, vous pouvez pratiquer certaines activités sportives, si votre médecin vous y autorise. Il s’agit ici de quelques séances pour renforcer le fessier ou encore les cuisses. Une femme enceinte doit également éviter de pratiquer certaines activités comme le vélo, la course à pied, ou encore l’équitation.