Le recours à un transport sanitaire est obligatoire à la suite d’un accident ou d’une maladie grave nécessitant l’évacuation de la victime. Dans ce cas, plusieurs options sont possibles en fonction de l’état du patient. L’intervention d’une ambulance est essentielle lorsque le patient ou la victime nécessite des conditions spécifiques de transport à savoir la position allongée. C’est aussi le cas lorsque son état nécessite une surveillance particulière, l’utilisation d’oxygène ou la prise de mesures particulières de protection contre les infections bactériologiques (asepsie). Ces conditions s’apparentent à une intervention d’urgence. Cependant, malgré ce caractère urgent, il arrive que les patients refusent cette évacuation. Dans ce cas, quelles sont les obligations des ambulanciers ? Focus dans cet article.
Quelles sont les obligations des ambulanciers lors d’une intervention d’urgence ?
L’intervention des ambulanciers doit suivre un protocole bien défini, selon les caractéristiques de la situation :
La prévention contre les risques d’infection
Il existe des règles universelles relatives à l’asepsie. Ainsi, les professionnels en charge du patient doivent impérativement respecter les mesures nécessaires afin de garantir la protection de celui-ci contre les risques d’infections qui sont : les SAG ou syndromes d’allure grippale, les maladies respiratoires sévères infectieuses, etc.
Le déplacement du patient
L’assistance au déplacement concerne tous les patients ayant des difficultés à marcher ou souffrant d’infections pouvant altérer le mouvement : AVC, altération de la conscience ou des signes vitaux ; faiblesse due à un choc.
La surveillance du patient
L’état du patient doit être surveillé en permanence pendant la durée du trajet vers le centre hospitalier. Cela implique la surveillance du rythme cardiaque et du taux d’oxygène. Cette surveillance s’accompagne de la rédaction d’un bilan des signes vitaux et de l’état du patient.
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Refus de prise en charge, de quoi s’agit-il ?
Un patient est libre d’opter ou non pour l’évacuation par une ambulance, et ce, même si les professionnels en jugent la nécessité. De même, les diagnostics et les soins médicaux ne peuvent être administrés à un patient que lorsque celui-ci donne son consentement. Dans ce cas, il doit être en parfaite connaissance de la situation exposée par les ambulanciers ; être au courant des dangers potentiels qu’il encourt selon son état. Cela fait partie des droits fondamentaux d’une personne et les ambulanciers sont tenus de le respecter.
Que faire en cas de refus de transport en ambulance ?
Le refus est un droit fondamental du patient. Néanmoins, ce droit ne s’applique pas lorsque le patient a des problèmes de santé mentale : sous l’influence de l’alcool ou d’autres stupéfiants. Néanmoins, dans ce cas, l’ordre d’intervention doit émaner des policiers et non de l’initiative des ambulanciers.
En cas de refus, il est indispensable pour l’ambulancier de faire remplir et signer une fiche de décharge de responsabilité au patient, si celui-ci en est capable. Toutefois, cette procédure doit prendre en compte plusieurs facteurs essentiels afin d’éviter tout malentendu :
Si le patient n’a pas l’âge légal pour décider, cette tâche revient à son représentant légal. De même, s’il est dans l’incapacité de parler clairement à cause de son état de santé (alcool et stupéfiants exclus), un proche décidera à sa place.
Par ailleurs, si la victime ne peut signer la fiche en raison d’un handicap, ou refuse tout simplement de signer, l’ambulancier doit mentionner ces faits dans le rapport et le faire signer par les proches du patient ou un témoin.
Enfin, si le patient parle une langue étrangère, il est essentiel de traduire ses propos ou de faire signer la fiche par un proche.
Au terme du processus, l’ambulancier laisse une copie de la fiche de décharge de responsabilité à la victime et termine son intervention.
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